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Photo du rédacteurGuillaume PelletBourgeois

Luttez contre ces ③ préjugés émotionnels qui freinent vos performances… et votre bien-être


33% des américains, 26% des britanniques ou 24% des français ayant ressenti stress, anxiété ou tristesse durant les 6 derniers mois ont avoué qu'il était difficile pour eux de faire face à leurs émotions.


Les émotions ont un impact sur la performance, le bien-être, mais aussi la santé physique, les relations sociales et la vie professionnelle.

En tant que préparateur mental, voici les 3 préjugés émotionnels que je rencontre le plus souvent avec les dirigeants ou les sportifs que j’accompagne

Préjugé n°① : « Je dois éviter les émotions désagréables »

Très peu de personnes souhaitent « volontairement » ressentir la peur, la tristesse, l'embarras ou la déception.

Mais beaucoup de personnes se donnent du mal pour éviter ces émotions.

Vouloir éviter de se sentir « mal » ne m’aide pas à grandir.

Émotions désagréables et émotions agréables sont les deux faces d’une même pièce. Et je dois ressentir des émotions négatives si je veux VRAIMENT ressentir des sentiments positifs. Il est impossible et utopique de se sentir heureux tout le temps… et en plus, je n'apprécierai plus à sa juste valeur les moments de bonheur.

A chaque fois que je fais face et j’affronte une situation inconfortable, je booste ma confiance en moi.

Il est tellement utile d’apprendre à accepter l'inconfort. Cela m’aide à affronter mes peurs et à sortir de ma zone de confort.

Préjugé n°② : « Je dois minimiser/ignorer mes émotions désagréables »

Je ne nierai probablement pas que je me suis blessé en me foulant la cheville. Et je vais rapidement traiter ma blessure physique… sans réfléchir. Mais, je pourrai bien nier mes blessures émotionnelles.

Je peux les minimiser : "Je m'en fous de ne pas avoir réussi mon entretien"

Je peux carrément les ignorer : "Non, je n’ai pas peur"

Culturellement, la plupart d'entre nous essayons parfois d'agir comme si la souffrance n’existait pas.

Mais minimiser ses émotions ne les fera pas disparaître.

Ignorer ses blessures émotionnelles ne signifie pas être fort mentalement… à part pour Rambo, Rocky… ou la plupart des « gros durs » incarnés par Sylvester Stallone.






Accepter cet inconfort en admettant mes difficultés est ici aussi très utile.

Reconnaître mes émotions est essentiel pour prendre les meilleures décisions.

Reconnaître mes émotions désagréables est fondamental pour faire face à la douleur psychologique de manière satisfaisante.

Préjugé n°③ : « Je dois être heureux »

Le bonheur est une notion à la mode de nos jours.

Il y a tant de choses que je peux/dois faire en ce moment pour me sentir plus heureux.

Mais la poursuite du bonheur se retourne souvent contre moi.

Insister pour se sentir plus heureux risque de gâcher le moment présent.

« Je ne suis pas assez heureux » … donc je dois ressentir plus de bonheur dans ma vie. Je vais donc passer d'une activité à l'autre en essayant de forcer le bonheur… et c’est un moyen infaillible de me sentir moins bien.

De plus en plus de personnes préfèrent une satisfaction instantanée à un épanouissement à long terme.

Je vais reprendre deux fois de ce dessert m’aide à me sentir mieux… pendant une minute.

Je repousse l’écriture de mon article LinkedIn à plus tard car ma série préférée commence à la télé… et j’évite soigneusement l'ennui ou la frustration.

Mais la gratification instantanée me rendra inéluctablement malheureux à long terme.

Encore une fois, accepter un certain niveau d’inconfort est utile car cela m’aidera à me réjouir… tout au long de ma vie.

Petit mémorandum des émotions

Les émotions sont étroitement liées et influencent chacune de nos décisions.

Les neurosciences montrent le lien privilégié existant entre le système limbique et le cortex préfrontal dans notre cerveau.

Selon Daniel Goleman, Monsieur Intelligence Emotionnelle, les compétences émotionnelles peuvent même déterminer notre degré de réussite dans la vie en boostant notre leadership et nos performances.

Dès que nous interagissons avec l’environnement, avec les autres ou avec nous-même, notre corps réagit avec des sensations physiques diverses et variées. Ces « datas » biologiques que produisent notre cœur, nos poumons, nos articulations, nos intestins, nos muscles sont… des émotions.

Apprendre à gérer ses émotions

Malgré l'importance considérable des émotions dans notre vie, la plupart des gens ne pensent pas très souvent aux émotions qu’ils ressentent… ou même n'y pensent pas du tout… alors en parler, c’est encore une autre histoire !

La plupart d'entre nous n'a même jamais appris à les gérer. Nous faisons avec… Par conséquent, même les plus intelligents et les plus brillants ont des « préjugés émotionnels », des croyances tenaces qui freinent leurs performances… et leur bien-être dans la vie. Réussir à dépasser ses préjugés émotionnels, c’est se donner toutes les chances de mieux réagir lors d’une situation inconfortable, quand l’incertitude est à son maximum. En gérant efficacement ses émotions, je développe ma résilience et mes capacités d’adaptation.

Pour lutter contre ces préjugés et améliorer votre gestion émotionnelle, il est utile de pourvoir observer ses actes.

Je vous encourage à interroger une personne de confiance, qui vous connaît bien et posez-lui ces questions :

« Est-ce que j’affronte ou j’évite mes peurs ? »
« Est-ce que j’affronte ou j’évite ma tristesse ? »
« Est-ce que j’admets mes points faibles / mes difficultés ? »
« Est-ce que je sais m’ennuyer ? »
« Est-ce que je sais gérer ma frustration ? »

Les compétences émotionnelles sont comme toutes les autres compétences : vous pouvez les améliorer avec la pratique. Mais avant d’améliorer cette catégorie de soft skills, il est important de faire le point sur certains des préjugés émotionnels que vous pourriez avoir.


" La force mentale, c’est accepter l’inconfort des émotions désagréables pour améliorer ses capacités de résilience "


Dans ma conférence « Devenez un 𝐋𝐄𝐀𝐃𝐄𝐑 𝐝𝐞 𝐋𝐄𝐀𝐃𝐄𝐑𝐒 – L’intelligence émotionnelle au service de la performance » je vous propose de m’accompagner sur le chemin que j’ai emprunté ces 10 dernières années, celui de la résilience.

Ma conférence s’adresse aux dirigeants, c-level et top managers.


J’ai identifié les 3 étapes qui m’ont permis d’être plus performant : la conscience émotionnelle, l’agilité émotionnelle et l’équilibre émotionnel.




N’hésitez pas à me contacter sur LinkedIn pour plus de renseignements

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